21 juin 2018

Spinoza ve yaratıklar

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Spinoza passe la Sublime Porte.

Au Sens figuré, bien entendu.

On l'imagine volontiers disserter sur le sultanat des femmes en buvant un thé sur la Corne d'or tout en caressant son chat. Car Istanbul, c'est la ville des chats (et l'on comprend alors mieux tout à coup le dessin de couverture). Et où, pendant un temps du moins, assez long au reste, le sultanat fut une affaire de femmes.

Mais foin de ces uchronies ! Nous sommes ici pour annoncer la 5e évolution du Spinoza par les bêtes d'Ariel Suhamy & Alia Daval.

Spinoza par les bêtes, version française

Après l'original paru en français en 2008…

Spinoza par les bêtes, version coréenne

après la version coréenne en 2010…

Spinoza par les bêtes, version argentine

après l'espagnole de La Plata en 2016…

Spinoza par les bêtes, version japonaise

après la japonaise en 2017…

Spinoza par les bêtes, version turque

… voici donc la version turque, publiée par la valeureuse maison d'édition Otonom Yayıncılık, que nous sommes ravis de découvrir aujourd'hui.

Le titre en turc est : Spinoza ve yaratıklar. Si j'en crois le Web, yaratık (le singulier) est souvent rendu en français par créature. Parfois monstre. C'est aussi le terme employé pour désigner un alien.

Cette traduction est si neuve que l'éditeur n'a pas encore eu l'occasion de mettre à jour son site pour l'annoncer. Ce ne saurait tarder. On pourra se rabattre sur sa page Facebook, qui en fait mention.

spinoza_ve_yaratiklar_verso.jpg

Pour (re)découvrir le livre dans sa version française, c'est ici :

Spinoza par les bêtes

P.S. En turc, le serpent se dit yılan, avec ce i sans point magnifique (ı), ce ı d'arrière. En turc, on doit parfois ne pas mettre les points sur les i. Une question d'harmonie.

5 mars 2018

スピノザと動物たち

スピノザと動物たち
Spinoza par les bêtes, en version japonaise, chez Hosei UP

Nous avons reçu de la part des éditions Hosei University Press quelques exemplaires de la version qu'ils proposent en japonais de notre Spinoza par les bêtes. Un grand moment d'émotion à contempler ces livres très beaux et parfaitement hermétiques aux béotiens que nous sommes (en fait de japonais). Heureusement, il nous reste les dessins d'Alia Daval pour faire comme si.

En clin d'œil à la version argentine du même (voir ici), voici l'ouverture du chapitre 22, consacrée au… 蛇 — oui, vous l'aviez deviné : le serpent !

スピノザと動物たち - 蛇
Spinoza par les bêtes, en version japonaise, chapitre 22

Tous les détails de cette version sur le site de l'éditeur : www.h-up.com/books/isbn978-4-588-15087-6.html

Que mille soleils se lèvent sur ce Spinoza du Japon et tout son bestiaire !

22 janvier 2018

Nueva Germania - Une conversation avec Théo Lessour

Quelques mots avec Théo Lessour à propos de son Nueva Germania, qui va sortir en mars prochain.

Théo, jusqu’ici tu as travaillé sur la musique (Berlin Sampler et Chaosphonies, tous deux chez Ollendorff & Desseins) ; comment en es-tu venu à écrire Nueva Germania ?

Par hasard. Un ami vous envoie un lien Wikipédia, vous le lisez, votre cœur s’accélère un peu. Je n’ai pas pensé « Oh, je vais écrire quelque chose qui ne parle pas de musique cette fois », mais j’ai commencé à plonger dans cette histoire et à réaliser que j’écrivais dessus avant même d’avoir vraiment formalisé le projet… De là je me suis dit qu’effectivement il était peut-être temps pour moi de faire une escapade hors de la musique…

Je crois que le fait que le personnage principal soit aussi odieux et aussi idéaliste à la fois m’intéressait beaucoup… Philippe, qui m’a parlé de Nueva Germania pour la première fois, est réalisateur de films, on a un moment pensé essayer de pondre un scénario de cinéma autour de cette histoire. L’idée a été mise de côté mais à ce moment-là j’étais déjà trop plongé dans tout cela pour abandonner.

Qu’est-ce qui t’a tant intéressé dans la vie pathétique de Bernhard Förster ?

L’absurdité et l’exotisme de son projet tout d'abord… L’impression de voir en « vrai » un film de Werner Herzog… Aller « retrouver Wagner » en partant vivre dans la jungle la plus marécageuse et la plus isolée possible, ça n’est quand même pas rien… Une joie mauvaise aussi, une Schadenfreude, voir souffrir des antisémites protonazis dans la jungle, c’était un peu Indiana Jones dans la vraie vie… Mais je sentais qu’il y avait autre chose là-dedans, sans encore trop savoir quoi… Peu à peu, comme mes recherches devenaient plus précises et plus profondes et que je me confrontais aux sources brutes conservées de l’époque, les trois thèmes principaux de ce récit se sont plus clairement dessinés.

D’abord, l’histoire d’un homme qui a une idee stupide et s’y accroche, en fait une affaire d’honneur et de fierté, et en meurt. L’histoire d’un coeur malade à la poursuite de sa fierté. L’histoire d’un idéaliste romantique, aux idées dévoyées, affreuses, dans lesquels pourtant il met toute sa soif de pureté, d’élévation… D’un homme chevaleresque, au mauvais sens du mot, qui pèse l’estime qu’il a de lui même à sa capacité à l’idéalisme. La seule image qu’il peut accepter de son miroir est celle d’un « grand homme », tout dans sa vie est une poursuite d’une grandeur à peu près impossible à atteindre – et on finit par se demander d’où lui vient cette exigence… Ce sentiment de fierté blessée nous coûte à mon avis très cher en 2018. Aux États-Unis par exemple, ç’a clairement été le moteur de l’élection de Trump, de l’émergence de l’alt-right… Je crois aussi que Daech recrute autour de ces questions de fierté, en se positionnant comme une organisation capable de redonner de la fierté d’exister à des gens qui l’ont perdue en chemin. « Tu mourras, mais tu mourras fier. » Plus elle est blessée, la fierté, plus la réparer demandera dans la tête de celui qui s’estime rabaissé en dessous de sa condition un geste extraordinaire… Et d’ailleurs, évidemment, j’ai moi-même dans mon existence eu quelques épisodes de fierté malmenée qui m’ont beaucoup marqué et m’ont conduit à m’y intéresser… Je ne prétends pas du tout avancer une théorie là-dessus cela dit, simplement en faire un genre d’étude de cas, rien de plus.

Ensuite un exotisme, un voyage au Paraguay et dans l’Allemagne des années 1880. Quand on commence à se prendre au jeu de la recherche, tout devient passionnant. Les objets, la nourriture, la vaisselle, les vêtements, techniques agricoles, machines à vapeur, les transports, le télégraphe. Les prix. Le commerce. Mais aussi, au-delà des idées, les mœurs, les manières de s’exprimer, de se comporter… Là dessus, les pionniers, les chevauchées dans la jungle, les propriétaires terriens, les indiens, les peones, etc., etc., etc. J’espère que le lecteur retrouvera cette joie de voyageur spatio-temporel…

Enfin, et peut-être surtout, même si j’avoue que ce n’était pas la première chose qui m’a attiré dans cette aventure, une réflexion sur les « poisons de l’Europe » comme le dit Nietzsche, l’antisémitisme et le nationalisme, pris à l’heure du loup, à l'aube de la catastrophe… C’est assez terrifiant de voir que le discours actuel de l’alt-right et des divers conservateurs « décomplexés » est exactement le même qu’en Allemagne en 1880. Le passé idéalisé (Make XXX Great Again). L’ennemi intérieur. L’Aryen qui est toujours une victime (en 1880 déjà, à l’heure de la colonisation de l’Afrique et de l’Asie, l’Aryen était bien évidemment une victime, il luttait contre sa prochaine disparition, etc.). Franchement, l’histoire nous ressert les plats à l’infini. Le passé éclaire donc évidemment le présent…

As-tu fini par ressentir de la sympathie pour Förster, qui n’est quand même pas exactement un héros sympathique ? As-tu eu la peur de lui donner un nouvel espace à lui et ses idées ?

Ah. La question qui tue. De la sympathie non jamais. De l’empathie, oui peut-être, parfois. Un intérêt d’entomologiste pour la manière de son comportement. Et, à un ou deux moments, de l’impatience : quand il explore pour la première fois le Paraguay pour chercher un terrain à Nueva Germania, qu’il a une phase presque extatique, j’ai le sentiment qu’il aurait pu être guéri et donc oui, je crois qu’à ce moment je souhaite sa guérison, je souhaite pouvoir ressentir de la sympathie pour lui, parce que vraiment ses idées sont une maladie et on peut peut-être espérer qu’il s’en tire, qu’il finisse par les exorciser, qu’il puisse consacrer sa folle énergie à autre chose… J’avais un ami d'enfance devenu petit fasciste à 16 ans, il traînait avec le GUD. Il s’est retrouvé un jour en couverture de l’Express ou de l’Obs un cocktail molotov en main, un foulard sur la gueule, une croix celtique sur sa veste en jean. À ce moment-là, il a réalisé, en voyant la couv chez lui, ses parents qui lisaient le magazine et ne savaient même pas… Et sa phase fasciste s’est terminée d’un seul coup. Il s’est vu dans sa pitoyable réalité… Pour parler comme un curé, il a été sauvé, il s’est sauvé lui même plutôt… À 16 ans c’est encore possible de se guérir. À 45 évidemment, c’est plus compliqué…

Bon, quant à la lumière sur ses idées. Non, c’est l'inverse. Ces idées sont là, qu'on le veuille ou non… et je ne crois pas que Nueva Germania va aider à leur diffusion, j’ai le petit et humble espoir que mon texte puisse même aider à mieux lutter… Je crois qu’il faut les connaître. Je n’ai pas du tout envie d’en débattre, parce ce que ce ne sont pas selon moi des idées sur la manière d’organiser la société, mais des produits de pathologies qu’on rationnalise ensuite comme des « grandes » idées. C’est en tous les cas comme ça que je le vois chez Förster. Je n’ai pas du tout envie de débattre avec un Finkielkraut sur la cinquième colonne islamiste qui va manger la France. J’ai envie par contre de savoir quel genre de ressentiment nous mène à cette galère. Quel genre de blessure intime l’a mené, lui, Förster, dans le trou qu’il se creuse… Et de là, peut-être, comment on pourrait trouver des dérivatifs au ressentiment (je suis un soixante-huitard égaré et je crois au pouvoir de l’art, de l’extase, de la sexualité…), et à l’humiliation systémique que nous fait vivre le capital. C’est à mon avis la clef de nos infinies emmerdes. Le capital. Les vies misérables, ou au moins le sentiment d’avoir une existence misérable…

Cela dit, Nueva Germania raconte une histoire qui doit se suffire à elle-même. Je ne prétends pas du tout poser avec cet ouvrage la moindre théorie formulée depuis son A jusqu'à son Z. Peut-être juste une méditation, un début de réflexion.

 

Nueva Germania, par Théo Lessour, aux éditions Ollendorff & Dessein.
115 × 178 mm · 196 pages · 12 €
ISBN 978-2-918002-11-6

nueva-germania.ollendorff-et-desseins.com

21 janvier 2018

Nueva Germania, le nouveau Théo Lessour à paraître en mars 2018

Il semblerait que les posts se raréfient sur ce blog. C'est vrai. Mais l'activité reste intense, sinon au niveau de la collection Le sens figuré, du moins au niveau de la maison d'édition.

À paraître donc en mars prochain, le nouveau livre de Théo Lessour, auteur du Berlin Sampler et de Chaosphonies. Il s'intitule et traite de Nueva Germania, le projet colonial délirant de Bernhard Förster, beau-frère de Nietzsche, illuminé par la représentation de Parsifal à Bayreuth et qui se crut appelé à régénérer la race aryenne en pleine jungle paraguayenne. L'antisémitisme viscéral de Förster révulse, mais il nous fait aussi toucher du doigt les mécanismes qui agitent certains esprits contemporains dont l'influence est autrement plus pernicieuse que celle du petit professeur de Naumburg.

Nueva Germania retrace ce parcours totalement fou, pathétique à tous égards, mais — en même temps, dirait Macron — éminemment romanesque par la tournure tragique que prirent les événements. Théo Lessour nous fait voir de l'intérieur comment cet esprit maladif (et ceux qui l'entourent) élabora son projet, le mit à exécution puis, peu à peu, sombra devant les coups de boutoir du réel qu'il avait cru pouvoir dédaigner. Allemagne du Deuxième Reich, vapeurs sur l'Atlantique, découverte de l'Assomption et fréquentation des indiens Tobas : Nueva Germania ne ménage pas sa peine pour transporter le lecteur dans un univers insoupçonné. Les méditations qui en émanent sont de celles qui vous marquent pour longtemps.

Un site dédié au livre permettra d'en apprendre un peu plus, en attendant la parution du livre, prévue pour le 10 mars 2018.

nueva-germania.ollendorff-et-desseins.com

Par avance, bonne lecture !

Nueva Germania, par Théo Lessour, aux éditions Ollendorff & Dessein.
115 × 178 mm · 196 pages · 12 €
ISBN 978-2-918002-11-6

2 février 2017

A Confederacy of Dunces

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Wood engraving by Alexander Anderson, NYPL

Sans allusion aucune à la farce qui se donne ces derniers jours sur les tréteaux de la République spectaculaire. Quoique.

Voici plusieurs fois que je me demande comment se (re)formuleraient les idées, thèses ou propos des bons auteurs d'autrefois dans le moule présent et ses effets démultiplicateurs. Comment par exemple s'écrirait aujourd'hui la Conjuration des imbéciles. Ou la Bibliothèque de Babel. Ou Bouvard & Pécuchet. Ou tout autre livre qu'il vous plaira.

La question est sûrement banale. Mais l'expérience a-t-elle été menée ? Je veux dire : tenter d'écrire dans le temps présent de tels livres. Et puisqu'on évoque Borges, je verrais bien cette expérience se dérouler comme une variante du Pierre Ménard, auteur du Quichotte (qu'on pourrait envisager d'écrire, du reste).

On écrirait, mettons, la Société du spectacle. Quelle en serait la 1re thèse ?

1
Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s'annonce comme une immense accumulation de spectacles. Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une représentation.

Évidemment, il y a l'obstacle de la langue.

1
Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s'annonce comme une immense accumulation de signaux. Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une reprogrammation.

La question de l'invariance des catégories de raisonnement se posera. Ce qui décalerait le débat au plan meta, avec un risque avéré de mise en abyme. Mais demeure cette oscillation entre invariance et décalage, qui est aussi celle qu'on expérimente à relire un livre lu il y a longtemps.

Seuls les Scotistes ne changent pas d'avis.

The Miriam and Ira D. Wallach Division of Art, Prints and Photographs: Print Collection, The New York Public Library. "Scrap Book, Volume 7, p.61" The New York Public Library Digital Collections. 1775 - 1870. http://digitalcollections.nypl.org/items/510d47dc-6c9f-a3d9-e040-e00a18064a99

7 novembre 2016

Deleuze & Guattari à vitesse infinie - L'interview

Deleuze & Guattari à vitesse infinie

Deleuze & Guattari à vitesse infinie.

Volume 1 : 2009.

Volume 2 : 2016.

Nous avons droit — vous avez droit — à quelques explications. Sur cette lente gestation. Un septennat.

Jérôme Rosanvallon, l'auteur, s'en explique ci-dessous dans l'entretien mené avec son éditeur.

★ Reprenons, Jérôme : le projet a commencé fin 2007. En juin 2009, on sortait le premier volume. On annonçait le second pour 2010.
Il est là, avec six ans de retard. Que s’est-il passé ?

Un grand nombre de choses ! Des événements de pensée (tous les événements étant en fait de pensée dans l’optique deleuzo-guattarienne) couplés à un bouleversement radical et bénéfique de ma vie personnelle… Tout lecteur pourra déjà aisément constater que ce second volume fait le double de pages du premier : il est donc logique qu’il m’ait pris au minimum deux fois plus de temps, soit 5 ans – qui, sur les 7 années écoulées, constitue, si je puis dire, le temps d’écriture effectif. Depuis 2009, ce travail fut en effet entrecoupé par la rédaction de plusieurs articles, dont un long article en anglais pour une revue de biologie théorique et de multiples contributions à des colloques et séminaires.

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15 octobre 2016

Deleuze & Guattari à vitesse infinie - Volume 2

Deleuze & Guattari à vitesse infinie - Volume 2

Deleuze & Guattari à vitesse infinie - Volume 2

Si infinie soit la vitesse, si le parcours lui-même est infini, il faut bien patienter un peu. Mais la patience est toujours récompensée.

Le second volume du Deleuze & Guattari à vitesse infinie est désormais publié !

Le très attendu second volume de cette introduction à la pensée-couple de Deleuze & Guattari, qui aborde la nature de l'histoire (des hommes et de la terre, du nomadisme, du capitalisme triomphant) et de la pensée, ce pli de la nature qui embrasse le monde en même temps qu'il le crée. Un pur concentré de vertige déployé par Jérôme Rosanvallon. Le tout sur 312 pages abondamment illustrées par Benoît Preteseille.

Le livre devrait être disponible dans toutes les bonnes librairies. Et il l'est en tout cas sur ce site.

Tous les détails ici : www.lesensfigure.fr/deleuze-guattari

26 septembre 2016

Nos ancêtres les Gaulois

Arthur Rimbaud - Une saison en enfer - Couverture édition 1873
Arthur Rimbaud - Une saison en enfer - Couverture édition 1873

Il existe heureusement de puissants antidotes à de certains poisons. En voici un, d'antidote, admirable d'efficacité, qui balaie — que dis-je, balaie ? qui ratatine, oui ! — les niaiseries de notre Picrochole contemporain.

J'ai de mes ancêtres gaulois l'œil bleu blanc, la cervelle étroite, et la maladresse dans la lutte. Je trouve mon habillement aussi barbare que le leur. Mais je ne beurre pas ma chevelure.

Les Gaulois étaient les écorcheurs de bêtes, les brûleurs d'herbes les plus ineptes de leur temps.

D'eux, j'ai : l'idolâtrie et l'amour du sacrilège ; - oh ! tous les vices, colère, luxure, — magnifique, la luxure ; — surtout mensonge et paresse.

[…]

Si j'avais des antécédents à un point quelconque de l'histoire de France !

Mais non, rien.

Et l'on goûtera également l'envoi de ce Mauvais sang, décidément très prémonitoire, qui commence ainsi :

Assez ! Voici la punition. — En marche !

Le fac-similé de l'édition originale d'Une saison en enfer (1873, 1 franc) est disponible sur Gallica ici :

Nous vous en avons extrait le texte de Mauvais sang dans ce pdf.

9 septembre 2016

Vous avez dit teasing ?

I <3 D&G (2)

(Nous ne sommes au courant de rien.)

9 mai 2016

Spinoza por las bestias

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Spinoza por las bestias

Après le succès manifeste de sa sortie coréenne (voir ici), Spinoza par les bêtes poursuit son tour du monde et vient égayer les étals des libraires… argentins !

On nous mande en effet de Buenos Aires la publication de Spinoza por las bestias, la version en espagnol (castellano) de Spinoza par les bêtes, aux éditions Cactus.

Ariel Suhamy / Alia Daval
Spinoza por las bestias
Traducción de Sebastián Puente
Ciudad Autónoma de Buenos Aires, 2016, Editorial Cactus, Serie Occursus

Page de présentation par l'éditeur

Nous n'osons pas écrire que les Pumas vont se délecter.

★ Mise à jour 12 mai 2016 — Pour les hispanophones d'Europe, le livre est disponible entre autres à la librairie internationale Pasajes à Madrid ou sur la librairie en ligne Picasso.

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Spinoza por las bestias

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